Les principales formes des champignons à châpeau sont répertoriées ci-dessous avec la
terminologie qui convient.
Les silhouettes.
La chair du pied peut être fibreuse (concentration importante de fibres), grenue (plein de petites cavitées), caverneuse (grosses cavitées) ou encore fistuleuse (pied creux).
L'anneau d'un pied paut être descendant (orienté vers le bas comme une robe), ascendant (inversé) ou mixte (les deux à la fois).
L'obsevation d'un champignon doit vous amener à vous poser les questions suivantes : d'un aspect général,
est-il mince ou trapu ? Quelle est sa couleur ? Quels sont la taille, l'aspect (écailles, tâches), la forme
(convexe, pointu, en entonnoir ou en cloche) et la couleur de son chapeau ? Dessous, y-a-t'il des lamelles,
des tubes voir des aiguillons ? Quelle est la forme du pied ? Y-a-t'il un anneau, une volve ?
La détermination de l'espèce n'est jamais facile et un examen minutieux du champignon est recommandé. Aussi,
l'habitat dans lequel a été trouvé le champignon ainsi que la nature de la terre donnent également des
indices précieux.
Les chênes.
Parmis les plus connus, on retrouvera les amanites, l'armillaire couleur de miel,
le bolet à pied rouge et satan, le cèpe de Bordeaux, la chanterelle, le lactaire à lait
jaune, la russule charbonnière, la trompette des morts, ...
Les hêtres.
On retrouvera généralement les amanites, le bolet à pied rouge et satan, le cèpe de Bordeaux,
la chanterelle, le clitocybe nébuleux, le cortinaire couleur de rocou, le marasame brûlant,
la russule charbonnière, la trompette des morts, ...
Les bouleaux.
On retrouvera l'amanite tue-mouches, le bolet orangé, le bolet rude ...
Les pins.
On retrouvera l'amanite panthère, rougissante et phalloïde, le bolet bai et jaune, la
clavaire crépue, le lactaire délicieux ...
Les épicéas.
On retrouvera l'agaric des bois, l'amanite rougissante et tue-mouches, l'armillaire couleur
de miel, le bolet bai, le cèpe de Bordeaux, la chanterelle, la clavaire crépue, le cortinaire
couleur de rocou, le lactaire de l'épicéa et roux, la russule charbonnière, ...
Les hêtres mélangés aux sapins.
On retrouvera l'amanite phalloïde, rougissante, citrine, panthère, le bolet à chair jaune,
à pied rouge, bai, le cèpe de Bordeaux, la chanterelle, le clitocybe nébuleux, le cortinaire
couleur de rocou, l'hypholome en touffes, la lépiote crêtée, la marasme brûlant, la paxille
enroulée, la russule charbonnière, la vesse de loup perlée, les pieds de mouton, ...
Les prairies.
On retrouvera l'agaric champêtre, jaunissant, le coprin chevelu, la lépiote élevée, la
vesse de loup géante, ...
Les haies.
On retrouvera l'agaric jaunissant, la lépiote crêtée, la morille commune, le thricolome
de la saint-Georges, la vesse de loup géante, ...
Il n'existe pas de remède miracle pour affirmer si l'espèce est comestible, indigeste,
vénéneuse ou mortelle ! Pour éviter tout accident, il faut apprendre à reconnaitre en
priorité les champignons les plus dangeureux ou se limiter à la récolte des espèces dont
on est certain qu'elles sont comestibles.
Les quelques champignons répertoriés sur ce site sont chacun identifiés par un signe qui
permet de les classer dans la catégorie des champignons mortels, toxiques, comestibles ou
mets de choix :
Espèce mortelle.
Espèce toxique.
Espèce comestible.
Mets de choix.
Avertissement : En aucun cas l'auteur du site ne saurait être tenu responsable d'un quelconque accident survenu à la suite d'une erreur de reconnaissance d'une ou de plusieurs espèces.
Les champignons doivent être consommés très vite après leur cueillette. Les champignons absorbent très facilement l'eau, aussi est-il préférable d'éviter de les immerger, ils perderaient une grande partie de leur saveurs ! On peut néanmoins, à l'aide d'un pinceau mouillé, nettoyer superficiellement le champignon.